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Une source d'inspitation

Témoignage de Mélanie et Colin

Image de Mélanie et Colin

Colin Cliche

et sa maman Mélanie Paré

Diagnostiqué à l’âge de 6 ans

L’histoire de Mélanie

Être maman d’un enfant qui a le diabète, une journée à la fois

Quand le diabète de type 1 vous tombe dessus, tout votre univers est bouleversé. Parlez-en à Mélanie, mère d’un garçon de 11 ans, diabétique de type 1.

Pouvez-vous nous raconter comment vous avez découvert
que votre fils était diabétique ?

Colin avait juste cinq ans. Il avait maigri. Colin, ça a toujours été un costaud. Je me suis juste dit qu’il grandissait et qu’il devenait plus élancé. C’est une fois, après le bain, que je me suis rendu compte qu’il était bien trop maigre. Là, j’ai compris. Je l’ai amené à l’hôpital et il a fallu le garder.

Comment avez-vous réagi ?

Quand mon fils a été diagnostiqué, ça a été difficile. En même temps, ça faisait un moment que je le voyais mais c’est comme si je ne voulais pas le voir. Je travaille dans le milieu de la santé et j’avais les signes. Malgré tout, c’est quelque chose qu’on ne veut pas voir, pas son enfant. Jamais. J’avais deux enfants, j’en attendais un troisième. Ce genre de nouvelle, ça vous tombe dessus.

Comment s’est faite l’adaptation ?

Au début, c’était horrible. Piquer son enfant qui pleure, ce n’est pas facile. J’aime me dire que rien n’arrive pour rien et essayer de rester positive même si c’est difficile. On était chanceux, malgré tout, on avait de bonnes assurances.

« Les technologies, ça a aidé »

On a fait les injections de juillet à avril. Après, ça a été la pompe. Colin aime les technologies et grâce aux assurances, on avait une bonne couverture. Donc, ça a été relativement plus simple après qu’il a eu sa pompe de gérer son diabète. Malgré tout, le problème s’est posé quand Colin a commencé l’école.

« L’école alternative a facilité les choses »

Colin a eu son diagnostic, juste avant la maternelle. Nous avons donné une formation à l’enseignante mais, en cours d’année, j’ignore pourquoi elle ne s’en occupait plus. Pendant un mois, ça a été la fin du monde.

Qu’avez-vous fait ?

Finalement, on a opté pour l’école alternative. Ils sont plus ouverts aux différences et à ce qui sort du cadre. Ça a facilité les choses.

Comment avez-vous l’impression que votre fils réagit au fait d’être diabétique ?

Généralement, il prend bien ça. Malgré tout, des fois, il pleure : Pourquoi moi ? Mais ça ne dure pas longtemps.

Colin est un habitué du camp. Avez-vous vu une différence ?

Certainement. Ils sont vraiment incroyables, tellement à l’écoute des enfants. Meo, Shamane, Millimole et les autres, ils savent vraiment s’y prendre avec les enfants.

Et vous, est-ce que ça vous a aidée, en tant que parent d’un enfant diabétique, que Colin aille au camp ?

Ça m’aide, car je suis moins seule dans l’enseignement du diabète à Colin et eux ils ont des trucs très concrets venant de jeunes qui vivent le diabète au quotidien.

Sachant ce que vous savez aujourd’hui, quel est votre conseil à d’autres parents ?

Moi, je pense que ce qu’il faut surtout faire c’est parler à d’autres parents qui sont passés par là. C’est important de mettre les familles en contact.

FRED permet aux familles d’échanger et de tisser des liens grâce à de nombreuses activités comme les cafés-rencontres, le Quartier Découverte DT1 (anciennement Symposium des Familles), les activités familiales de fin d’année et autres occasions de rencontre.

L’histoire de Colin

Le diabète de type 1, ce n’est pas la fin du monde

Colin, 11 ans, a peu de souvenirs du moment où il a reçu son diagnostic alors qu’il n’avait pas six ans. « Je buvais beaucoup d’eau et je perdais du poids. » Sa mère, alertée par son amaigrissement, l’a amené à l’hôpital où le verdict est tombé : diabète de type 1. « Dans le fonds, je le savais mais je refusais de le voir. »

J’avais un peu peur

Je suis resté trois jours à l’hôpital. Je ne comprenais pas trop ce qui arrivait. J’avais peur, aussi, des injections. Mais tout le monde était gentil avec moi.

À l’école, tout le monde posait des questions

Quand je suis allé à l’école, on a fait une présentation avec ma mère. Tout le monde posait des questions. Ma mère venait pour m’injecter à midi. Puis j’ai eu la pompe. Moi, j’aime la technologie. D’ailleurs, plus tard, j’aurai mon magasin de technologies. Ou peut-être que j’irai en politique. Je ne sais pas encore, c’est loin.

C’est toujours le fun d’aller au camp Carowanis

Quand je suis allé au camp, j’ai bien aimé ça.
C’est une dynamique capotée. C’est une place où tu n’es pas différent. C’est les non-diabétiques qui sont différents.
On a été au camp cinq fois. Deux fins de semaines avec mes parents et moi, je suis allé trois fois tout seul. Il y a plein d’activités. Moi, j’aime le CampCraft (survie en forêt) et le mayak (embarcation permettant d’aller sur l’eau).
Mais ce que je préfère c’est le banquet (fête pour marquer la fin du séjour).
En plus, chaque fois, je me fais un ami. J’ai envie de dire à tous ceux qui ont peur d’aller : Ça vaut la peine de venir. C’est le fun. Tu ne vas pas te sentir tout seul diabétique.

Chez Fred, nous sommes inspirés par la force et la résilience de nos jeunes diabétiques de type 1 qui partagent leurs histoires et leurs aventures avec nous. Ces jeunes nous inspirent à travailler pour un avenir meilleur pour tous ceux qui vivent avec le diabète de type 1. C’est pourquoi nous nous engageons à soutenir et à défendre les jeunes diabétiques de type 1 par le biais de notre fondation. Nous vous invitons à nous joindre dans cette mission en faisant un don et en vous impliquant dans nos efforts pour renforcer et soutenir nos jeunes atteints de diabète de type 1.

Ensemble, nous pouvons faire la différence dans la vie de ces personnes incroyables.